Ajout 07/01/12 : Oui bon, ok, j'ai pas eu le temps de le finir ni de le poster à temps, mais voilà, bon, hein, CA VA.
Emilie Simon - "Franky Knight" |
Charlotte Gainsbourg - "Stage Whisper, live & unreleased" |
La première partie contient une bonne poignée de chansons inédites, réalisées avec différents collaborateurs. Le but était de pouvoir expérimenter plusieurs directions différentes, loin de la cohérence d'un album complet. Ainsi, les styles diffèrent d'un morceau à l'autre, l'intérêt aussi parfois, malgré une bonne qualité générale. Ainsi, Charlotte s'essaie (avec brio!) en reine dance avec "Terrible Angels" et "Paradisco", aidée par le fidèle Beck, mais touche aussi au folk avec le plus oubliable "Memoir", ou encore "All the Rain" et "White Telephone", morceaux agréables mais les moins prenants de l'album. Là où Charlotte Gainsbourg se révèle et déploie le plus ses ailes, c'est dans les titres légèrement rock et électro à la fois : l'excellent "Got to let go", "Anna" et "Out of Touch". Globalement, Charlotte Gainsbourg s'essaie à différents styles, s'amuse, se libère : c'est un véritable plaisir en attendant le prochain album.
Du côté du live, j'avais peur. Je n'aime pas spécialement les lives et le concert de Charlotte Gainsbourg à Lille, malgré un très bon moment grâce à la chanteuse adorable et généreuse, avait été marqué par un très mauvais son. Il n'en est rien pour cet album : le son est impeccable, et permet de transformer des chansons dont je m'étais lassé en tubes 2.0, avec notamment l'excellent "Voyage" (où elle dit "oh gri gri", soit dit en passant). Les titres s'enchaînent avec un enthousiasme joyeux et palpable, et on aime redécouvrir dans ces versions rythmées tous les tubes de la belle, du merveilleux "Heaven can Wait" à "The Songs that We Sing", en passant par "Jamais" et cette jolie reprise de Bob Dylan, "Just like a woman".
Au total, l'album concept de Charlotte Gainsbourg est une réussite, où se côtoient en toute hétérogénéité assumée des morceaux aux parcours différents, des collaborateurs, des envies, des idées, le tout dans un enthousiasme si prenant qu'on ne peut qu'adhérer à ces expérimentations amusées.
Lilly Wood & the Prick - "Invincible Friends" |
Yael Naim - "She Was A Boy" |
J'en avais ma dose, de Yael Naim. Son premier album était chouette et, entre l'hébreu, le français et l'anglais, parvenait à rendre joyeuse la plus triste des chansons. Et en plus, en concert, elle était généreuse et talentueuse. Et cette bonne humeur incessante m'avait lassé, pour une raison que je ne m'explique pas vraiment, moi qui suis une personne positive comme un rayon de soleil, vous en conviendrez. Ainsi, je ne me suis pas vraiment posé sur le deuxième album de la belle avant aujourd'hui. Et quelle surprise ! L'intention est toujours la même, la musique s'est développée, déployée, elle a grandi comme la végétation luxuriante de la pochette de l'album. Yael Naim est plus sûre d'elle, chante et s'amuse avec les rythmes, les structures ("Go to the River"), les langues ("The Game is Over for mon coeur"), toujours dans un bonheur assumé, une philosophie de vie qui continue à éclairer les ballades les plus tristes ("If I lost the best thing"). Yael Naim s'est concentrée sur ce qu'elle fait de mieux, et le réussit avec plus de brio que jamais. Son nouvel album est à la fois frais et riche, doux et énergique, simple et réfléchi. Et toujours dans cette sincérité incroyable, cet élan de vérité et de simplicité.
Vazi y'a Matthias Malzieu dans son clip !
RépondreSupprimerEt tu le dis même pas !