lundi 1 août 2011

Paléo 2011, 5e jour : Est-ce déjà la fin ?

Oui, sachez-le, le Paléo Festival, c'est en fait pendant six jours, jusqu'au dimanche. Mais j'ai dû m'envoler vers les contrées britanniques le dimanche. Donc j'ai loupé le dernier jour (ça va vous suivez? ça se complique sûrement après.), ratant par la même occasion Yael Naim (ce qui m'attriste), Cocoon (ce qui m'attriste un peu aussi mais pas trop, ils se la pètent quand même énormément ... mais y'a Marc), Jamel Debbouze (ça étrangement je m'en suis remis beaucoup plus facilement), et j'en passe, ne mettons pas de sel sur les blessures et passons plutôt à la vraie description du jour où j'étais vraiment là.

J'ai fait l'ouverture des portes ! (ou presque.) (bon ça va hein pour cinq minutes vous êtes gentils vous allez pas chipoter.) Et j'ai pu paresser au soleil tel le plus obèse des siamois, avec des cocktails et des churros sur les espèces de matelas à eau géants qui ont fait leur arrivée dans le festival cette année (non mais attendez, pour la Suisse, un tel changement tout à coup, c'est limite révolutionnaire, là, s'ils avaient un gouvernement, je me serais fait du souci pour lui) (oui j'ai une autre théorie comme quoi la Suisse est un pays qui ne vit sous aucune autorité).

Au Village du Monde jouait Joaquin Diaz. Sympathique dans son genre. Dansant et amusant. (Il faut bien que je m'y résolve : c'est tout ce que j'ai à en dire. Ca me fait bizarre de ne rien avoir à ajouter, moi qui suis réputé pour ma logorrhée chronique.). (Ecoutez ce qu'on va faire c'est que je vais encore rajouter une parenthèse ici présente pour ne pas avoir l'impression d'avoir fait un paragraphe presque vide sur ledit Joaquin, ça vous dérange pas? Merci vous êtes mignons.) </nevrose>

Ensuite, direction le Chapiteau pour Selah Sue. Une jeune rockeuse blonde et assez merveilleuse. Un rock spontané, brut, un peu sale, un peu sans concession, comme j'aime; et elle, au milieu, maîtresse et victime de sa musique à la fois. Très beau à voir. Sa voix puissante rappelle un peu Duffy en plus crade. Elle aura besoin d'encore un peu d'entraînement pour que son naturel s'allie à une maîtrise totale, mais en attendant, c'est déjà très bien, une des grandes découvertes de ce festival.

Par la suite, Ayo... euh Irma au Club Tent. Pas trop mal. Souvent seule sur scène avec sa guitare, elle enchaîne des chansons sympathiques, sans grande ambition, qui font passer correctement un bon moment mais ne marquent pas outre-mesure, sans doute en partie à cause d'une trop grande homogénéité. Mais la chanteuse est agréable et touchante dans sa gratitude.

Ensuite, Moriarty, un de ces concerts que je serais sûrement allé voir ailleurs. J'avoue avoir été décontenancé au début : plusieurs chansons s'enchaînent sans trop d'émotion. Peut-être le groupe était-il perturbé par l'absence pour cause de naissance filiale d'un de leurs membres. En attendant, c'est un peu ennuyeux, entre nous, malgré la présence de l'éminent "Cottonflower". Fort heureusement, la chanteuse sort de scène et revient tout de rouge vêtue, et là le concert démarre vraiment. Avec "Private Lily" et le très attendu et magistral "Jimmy" notamment. La musique se déploie réellement, la voix est toujours aussi impressionnante, les titres passent beaucoup mieux, le concert devient une réussite.

J'ai vu de loin quelques chansons de The Bewitched Hands mais j'étais occupé à d'autres activités sociales comme boire me rafraîchir, discuter, faire des connaissances et OMG apprendre le décès d'Amy Winehouse, dont nous discutions encore paisiblement quelques heures auparavant (elle était barmaid dans un bar londonien et mon frère l'y avait vue) et dont j'avais rajouté les chansons sur ma playlist "Juillet 2011" de mon popod Dalaï Lama (c'est son nom) (et je suis trop fier d'avoir fait un playlist pour le mois) quelques jours avant. Gros choc donc. RIP babe. Sinon le groupe avait l'air pas mal. (Vive le chroniqueur.)

Non mais c'est qu'il est temps d'aller manger. Et après, quelques regards vers Robert Plant & The Group Of Joy. Pas mal, malgré la chevelure digne de René-Charles l'illustre fils de Céline Dion et des airs grisonnants de vieille star sur le retour pour cause monétaire. Cela n'enlève pas un vrai savoir-faire mais ne m'aura pas donné envie de me précipiter sur sa musique en rentrant.

Retour au Village du Monde pour Renegades Steel Orchestra. Comme leur nom l'indique, ils jouent sur différents appareils métalliques. Je m'attendais à un truc plus impressionnant type Tambours du Bronx et moins système B ghetto (dis donc, c'est incroyablement politiquement incorrect ce que je viens de dire, heureusement que personne ne me lit). Dansant et rythmé mais ça ne m'a pas marqué. Je pense qu'il est sage de conclure que la musique des Caraïbes, c'est pas mon quetru.

La pluie permet un très bon placement pour le concert final de Mika. Disclaimer: Comme beaucoup, j'ai été pris par la fièvre Mika à l'époque de son apogée "Love today" & Cie, j'avais d'ailleurs apprécié son concert sur cette même scène il y a trois ans, puis je m'en suis violemment lassé. Mais j'étais néanmoins content de le retrouver ici, même si je ne connaissais aucune de ses nouvelles chansons. Ce dernier point s'avéra ne pas être un problème dans la mesure où, globalement, on peut dire qu'il n'a joué que des chansons du premier album, dans ce concert qui devait sûrement être la version courte de ce qu'il fait hors-festival pour ses vrais fans qui veulent aussi entendre parler du "Boy who knew too much". Mais ici, le public moyen, dont je fais partie, voulait surtout écouter ses plus grands succès. Ainsi, les trois quarts du premier album y sont passés, avec quelques chansons du second quand même. Un vrai show avec des déguisements Marie-Antoinette et tutti quanti, assez marrant à voir. Il maîtrise très bien son spectacle, une vraie bête de scène le petit, même quand la pluie fait rater "Relax" avant le refrain (la musique s'arrête d'un coup! "Oui bon c'est nul on va reprendre depuis le début". Mon manque total d'oreille musicale n'avait évidemment rien remarqué.). Ca a ranimé la flamme de mon intérêt pour le jeune homme, et les mauvaises langues qui attribueront cela à sa ressemblance supposée à l'Homme De Mes Jours auront sûrement au moins un peu raison. En tout, un très bon concert, rythmé, dansant, amusant, et sa voix toujours au top. Golden.

Et c'est fini pour le Paléo, en espérant qu'en 2012, je serai à nouveau sur les Plaines de l'Asse et pas les deux doigts dans un vagin pour un stage de gynécologie-obstétrique. Soupir.

2 commentaires:

  1. Comment dire... oui oui c'est ça : j'adoooooooooooooooooooore (avec plein de o)
    Bises, continue, c'est bien.
    Marie-Charlotte

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  2. Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiii (avec plein de i). Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (avec plein de i aussi).
    Griiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (même principe tu auras compris).

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