lundi 1 août 2011

Paléo 2011, 4e jour : Thème ou t'aimes pas (i'm on pun-fire!)

Bon ok je me suis un peu fait attendre pour cette fin de compte-rendu de festival que personne ne lit (à part peut-être ZZ), mais j'ai mieux à faire, voyez-vous, je suis à London, et il y a du carrot cake à chaque coin de rue. Dans de telles conditions, bon, voilà, hein, on se comprend. Mais j'ai fait l'effort incroyable de sécher mon lundi matin pour venir vous parler. (Bon, ok, c'était pas un effort, c'est juste le temps qui est passé trop vite et tout à coup il était trop tard pour partir sans arriver devant une porte close.) (Et si je suis là à écrire, c'est aussi et surtout parce que j'ai la flemme de me bouger jusqu'au lit qui est tout de même à trois mètres (à vue d'oeil)). Mais revenons à nos moutons suisses.

Vendredi, donc. Pas celui-ci, celui d'avant. C'était une soirée à thème. Ce qui a occasionné le jeu de mots incroyable dont vous avez pu jouir dans le titre. Avouez que vous êtes heureux. Oui, donc. Souvent, le Paléo se fait une soirée à thème. D'habitude, c'est le jeudi. Là, c'était le vendredi. J'ai du mal à croire que ça ait pu expliquer le fait que cette soirée ait été de loin la plus remplie de la semaine : aucune revente de places à l'entrée, que des potentiels acheteurs qui sont à mon avis repartis bredouille. (Ce mot devrait être utilisé plus souvent. Bredouille bredouille bredouille.). Personnellement, c'est la soirée que j'ai le moins apprécié au niveau musical. Mais j'ai pu en profiter pour faire un petit tour dans ces terrains souvent inexplorés de l'immense festival. Terra incognita découverte par une équipe franco-lituanienne. Tout un programme.

La Ruche est consacrée aux arts du cirque (non mais depuis quand ?!). C'est donc tout un petit univers bien pensé qui se met en place, avec un chapiteau (un vrai de cirque pour le coup), et un spectacle assez amusant et bien orchestré, "Les aventures de Poncho Miguel". Plus destiné aux enfants. Et aux francophones. La moitié lituanienne de l'équipe sus-nommée n'a pas compris grand-chose malgré mes capacités de traduction instantanée (en anglais, pas en lituanien - j'ai une théorie comme quoi la Lituanie, tout comme la Picardie (mais j'y reviendrai) n'existe pas). Nous ne sommes donc pas restés jusqu'au bout.

Et nous avons exploré le Village du Monde dédié aux Caraïbes. (Pas à l'Afrique Australe, ça, c'était l'année dernière, voyons.) (Ou alors ça c'était avant la Ruche. Je ne sais plus. C'était il y a longtemps voyez-vous. Certes je pourrais vérifier sur le programme mais je n'ai déjà pas le courage de me mouvoir jusqu'à mon lit, qu'espérez-vous de moi en de telles circonstances ?!). Sous le Dôme joue The Creole Choir of Cuba. Je pense que le nom est suffisamment explicite pour que vous, petits lecteurs à l'imagination fertile, visualisiez immédiatement cette troupe de madones (non, madones, pas Madonna, calmez-vous!) (yay j'ai casé Madonna, je vais avoir plein de pédés en plus des partisans du FN de la fois dernière, grâce à Google!) noires en costume de leur pays (ou pas d'ailleurs, j'y connais rien, si ça se trouve elles étaient déguisées en autre chose). (Je vais arrêter les parenthèses sinon vous allez croire que je suis payé à la commission (de parenthèses) (merde)). De jolies voix, un choeur agréable, une ambiance parfois un peu gospel, parfois beaucoup plus africaine. S'alternent les chansons joyeuses dansantes et d'autres plus mélancoliques, avec moult expressions faciales qui nous ont fait nous demander si ce n'était pas un extrait de comédie musicale. La totale incompréhension, malgré ma polyglottie avérée, cf. plus haut, des paroles permet de se concentrer sur les rythmes et d'imaginer ce qu'elles racontent : "What do you think they're singing about ?" "I don't know... Maybe dancing..." "Yeah! And the country..." "Love!" "Love, yeah, obviously.". Une recherche dans le guide nous apprit qu'elles parlent en fait des difficiles conditions de travail dans les champs de canne à sucre des immigrés à Cuba. Enorme fail.

Sur la Grande Scène se produisent ensuite les Cowboys Fringants. Personnellement, un accent canadien comme ça, ça suffit à me combler. (Avez-vous remarqué à quel point on est super multiculturel au Paléo ?! Truc de guedin si j'ose m'exprimer ainsi.). Ma foi, c'était fort bien - ils m'ont un peu évoqué une sorte de Tryo de Québec, avec des thèmes similaires (protéger l'environnement c'est bien, le capitalisme un peu moins), changement rafraîchissant. Bon, j'avoue ne pas avoir tout compris, tabernacle. Mais ils avaient une bonne énergie, et surtout une violoncelliste totalement incroyable, donnant lieu à des morceaux tout à fait géniaux, où son instrument dialoguait avec les autres, tout à fait magnifique. Je l'ai même applaudie super fort à la fin, la fille. Oui, je le dis quand c'est bien, je suis comme ça, moi.

Bon, en fait, je vous l'ai pas dit, mais le thème, à part tout ça, c'était rap (Soprano, Danakil et compagnie). Ah non pardon, le programme dit "Groove/Hip Hop/Reggae". Bon dans tous les cas, ça m'attirait pas des masses. Et puis y'avait Stromae aussi. Mais j'ai commis le pire délit de faciès en refusant d'aller "alors danser" parce que sa tête sur la photo m'énervait déjà. Je suis superficiel mais vous m'aimez comme ça, alors ça va.

Nous avons préféré attendre James Blunt. Oui bon ça va hein. Sur la Grande Scène. Eh bien figurez-vous que, malgré mes quelques préjugés, c'était pas trop trop mal. Bon, ça ne cassait pas trop pattes à un canard et parfois, ça faisait office de musique d'ambiance à mes pérégrinations mentales habituelles, mais globalement, ses chansons passent bien, on va dire. Et il a pas mal de charme scénique. Bref. Voilà. Nous ne sommes pas restés jusqu'à la fin, quand même, alors on l'a pas entendu dire goodbye à sa/son (bon ça va on a le droit de rêver) lover ni m'annoncer à quel point je suis beautiful. It's true.

3 commentaires:

  1. Tabarnak. Pas tabernacle. Vu que tu écris comme tu parles je te propose la vrai prononciation de ce mot devenu galvaudé tellement il est cliché. Tabarnak donc.
    Marie-Charlotte

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  2. ZZ > KIKOOOOOOOOOO! lol.

    MC (juste pour rester dans le trip "deux lettres lol mdr") > Je ne savais absolument pas que ça se prononçait comme ça, ça alors. Merci pour ce savoir culturel ô toi la voyageuse outre-atlantique ! Mes imitations de Céline Dion sont en fait d'une qualité inférieure à ce que j'escomptais. Merde alors. Tout arrive. Après vérification, en ce qui concerne l'orthographe, les deux sont admises même si celle que tu proposes semble plus courante ! Merci :)

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